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Cittaslow, le label d’excellence en slowtourisme

Les villes labellisées « Cittaslow » dans le monde assurent aux voyageurs responsables, une qualité de vie exceptionnelle. Le Cittaslow, c’est le Réseau International des villes du bien-vivre. Alors que la mondialisation menace déjà l’équilibre et la pérennité de notre planète, le mouvement slow nait dans les années 1980 pour promouvoir un monde plus humaniste et sensé. On parle alors d’écogastronomie, d’un monde antivoiture, de prendre le temps de vivre, d’échanger, etc.

Quels sont les critères qui permettent d’obtenir le label, donnant ainsi une forme d’excellence aux cités estampillées cittaslow ? Au-delà d’un environnement offrant des vacances en mode slowtourisme, le Cittaslow invite à l’ouverture d’une politique bienveillante et à repenser nos modèles d’urbanisme.

Cittaslow : 72 critères pour le bien-vivre

Ce sont plus de 70 critères élaborés pour obtenir le label ! Un manifeste de recommandations et d’obligations pour obtenir le label est élaboré. Ainsi, le Cittaslow offre le développement d’un schéma touristique pour une qualité de vie exceptionnelle. Donc c’est dans ce sens là que les critères vont avoir toute leur importance.

Par exemple, ils vont s’appuyer sur la qualité de l’hospitalité, le choix des acteurs concernés, la rencontre avec les locaux, la réduction des pesticides, l’encouragement au tri des déchets, le compostage, le développement de zones de verdure, la préservation du patrimoine historique, le développement d’éco-constructions, etc. Bref, c’est un manifeste réfléchit en accord avec de vraies valeurs respectueuses de l’environnement et des populations locales.

Aux prémices de cet idéal de vie, un petit livre parut en français en 1973 et écrit par Ivan Illich : Energie et équité . Donc, ce manifeste prévoyait avec 30 ans d’avance, les problèmes liés à la surconsommation d’énergie, la problématique du transport mécanique des gens, du gel de l’imagination. Puis avec le mouvement slow, quatre maires de petites communes toscanes en Italie ont fondé le label cittaslow en 1999.

 

Des villes pour un slowtourisme exceptionnel

L’humain est au cœur du projet. Le réseau Cittaslow donne au citoyen un rôle fondamental. Ainsi les villes Cittaslow sont engagées dans le développement du territoire. Et les acteurs de ces écosystèmes sont à leur tour, essentiels pour réussir la qualité de l’accueil. Aussi, la question de la fréquentation touristique aura son importance. Afin de ne pas avoir de périodes de sur-fréquentation ou de périodes creuses, l’offre éco-touristique va élaborer des idées de séjours hors saison.

L’itinérance douce est aussi au cœur du projet cittaslow. Et mettre en place la possibilité de se déplacer durablement contribue fortement au bien-être des voyageurs et à celui des locaux. De plus, les circuits courts sont de mise et les projets pour une agriculture urbaine sont favorisés.

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Un label mondial

Qui peut adhérer ?

Pour un total de 252 villes labellisées dans le monde, réparti sur une trentaine de pays, Cittaslow connait un succès international. En 2010, Segonzac a été le premier village français a obtenir le label Cittaslow. Depuis, 8 villes ont adhéré à leur tour au réseau. Donc les villes du monde entier, et de moins de 50 000 habitants peuvent soumettre leur candidature au réseau. Toutefois, les coordinateurs de projets limitent l’obtention du label à seulement quelques villes par an. Et l’obtention du label dure 5 ans.

Tous les trois ans, un corps d’inspecteurs du réseau effectue le contrôle des obligations des communes labellisées. Donc devenir une ville Cittaslow permet d’être reconnue comme une ville du « bien vivre » et d’agir en faveur du tourisme durable. Aussi, cela contribue à l’amélioration de la qualité de vie et du bien-être des populations locales.

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