voyager sans avion
Livres,  Slow Attitude

« Voyager sans avion », une philosophie du voyage

La belle aventure d’un projet d’écriture à quatre mains a commencé en mars 2019, quelque part dans le sud la France. Voyager sans avion, est un livre engagé co-écrit par Cindy Chapelle et moi-même, aux Éditions Plume de Carotte. Il s’agit donc d’un livre d’inspiration, dédié à une philosophie particulière du voyage, celle du Slow Tourisme. Nous voulions que la lecture de ce livre soit une invitation au voyage responsable. Aussi, nous avions à cœur d’amener le lecteur en voyage dès son temps de lecture, bien installé dans son fauteuil. Alors publier un beau livre, illustré par Marcel Travel Posters, nous a paru être une évidence ! En effet, le choix graphique du livre accompagne parfaitement le texte au fil des pages.

Mais avant d’aborder plus en détails le sujet du voyage sans avion, j’aimerais connaitre votre avis sur les perspectives de vos prochaines vacances. Seriez-vous prêt à lâcher toutes vos idées reçues sur la notion de voyage lointain ?

« Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde, mais c’est celui qui a fait une fois le tour de lui-même »

Gandhi

Voyager sans avion, un acte écologique

Au final, nous n’avons rien inventer en écrivant le livre « Voyager sans avion ». Car bien avant que l’industrie du tourisme inclue une grande partie de ses produits touristiques avec un vol aérien, on voyageait déjà. Et à partir de cette note pour écrire, je visualisais souvent les posters vintage du tourisme, tels que les revisite Marcel Travel Posters.

Si le transport aérien est un des transports le plus polluant au monde, nous n’avons pas voulu pour autant diaboliser le secteur de l’aérien en écrivant ce livre ! L’idée était de proposer des alternatives pour voyager de façon plus responsable. Et à quoi ressembleraient nos sociétés si l’avion n’existait pas ? Cette perspective encore utopique lors de la rédaction du livre, à pourtant était complètement chamboulée suite à la crise sanitaire. Alors je vivais l’expérience concrète d’une planète où la totalité des vols aériens étaient arrêtés. Dans un sens, j’ai perçu ce contexte de façon assez extra-ordinaire, alors que nous avions notre livre « Voyager sans avion » en cours d’impression. La magie de ce travail d’écriture poursuivait ainsi son cours jusque dans l’inimaginable !

Voyager sans avion prend tout son sens face à l’urgence écologique. Cela marque l’engagement dans une démarche de voyageur responsable.

Trouver l’exotisme au pas de sa porte

Voyager loin n’est pas synonyme de distanciation kilométrique. Depuis plusieurs années, l’industrie du tourisme nous apprend que pour changer d’air, il faut partir loin. Or, cette formule n’est pas la promesse de vacances réussies. Aussi, on peut vivre une expérience exotique dans une région voisine ou à quelques kilomètres de chez soi. Le vrai voyage est donc dans la rencontre de soi, du monde. Il réside aussi dans l’expérience authentique, les escapades nouvelles pour apprendre à regarder le monde autrement. Le Slow Tourisme nous encourage à modérer notre rythme de vie, à mesurer l’instant présent, tout en nous assurant des aventures inoubliables.

Un livre engagé et populaire ?

Cliquez sur l’image pour commander le livre !

Le Sommaire du livre « Voyager sans avion »:

1 – Voyager sans avion, une résolution profonde

2 – Conscience écologique, vers une nouvelle conception des vacances

3 – Un nouvel état d’esprit, un nouveau rapport au temps et au voyage

Les lecteurs de cet article ont aussi lu :  La pyrogravure pour travailler le bois

4 – Voyager à pied, conseils et inspirations pour un retour à soi

5 – Voyager à cheval, la complicité équine

6 – Voyager en vélo, une échappée belle

7 – Voyager en mode road trip, conseils pour prendre la route

8 – Voyager sur les fleuves et canaux, conseils pour naviguer slow

9 – Voyager sur les mers et océans, des sorties pour hisser les voiles

10 – Voyager sur les rails, des lignes à découvrir

Une lueur d’espoir pour un monde plus slow

Pour être honnête, je pensais que le livre « Voyager sans avion » sortirait tout simplement en librairie le 25 juin 2020. Et je ne m’attendais absolument pas à un si bel éclairage à travers la presse et les médias ! En effet, il y a eu de nombreux articles comme dans Le Figaro, L’Obs, Détours, et bien d’autres. Puis il y a eu l’invitation sur le plateau de France Inter pour partager en direct le débat de midi. Un rendez-vous insolite autour d’un débat passionnant : « Doit-on avoir honte de voyager ? « .

De plus, je ne m’imaginais pas un tel enthousiasme collectif à la vue de l’objet en soi. Car au fond de moi, je n’avais pas cette attente. En effet, prise d’amour par ce travail d’écriture, j’ai surtout ressenti l’occasion singulière d’exposer une autre façon de voyager. Puis d’avoir la chance de co-écrire un beau projet avec Cindy Chapelle, tout en ayant la merveilleuse opportunité de travailler pour une belle maison d’éditions nature, Plume de Carotte. Et l’incroyable couverture médiatique du livre à sa sortie, résonna alors comme un lueur d’espoir face à l’urgence écologique. Si un livre engagé dans la volonté de développer un tourisme plus responsable et plus respectueux de la planète touche autant de personnes, tout âge et catégories sociales confondus, alors les amis, nous pouvons penser qu’un vrai changement des mentalités est en court.

Ainsi je retiens de cette expérience une morale personnelle : en abordant des problématiques environnementales sous un angle plus doux et non moralisateur, il est alors plus évident d’inviter au changement des comportements. Nul n’a envie de recevoir des leçons ou de ressentir la culpabilité. Car personne ne peut se permettre ce genre de discours ! Je pense qu’en invitant à voyager autrement, par des actions concrètes et loin des grands discours, le chemin parait plus accessible. Il est flagrant qu’un grand nombre d’individus sont suffisamment intelligents pour s’investir à leur échelle, dans les changements attendus pour œuvrer à un monde plus durable. Alors qu’importe leurs étiquettes politiques ou religieuses, qu’importe leurs idéaux : l’état d’urgence est tel que nous devons bien faire fi des jugements afin d’avancer ensemble sur des problématiques transversales à nos aspirations de mode de vie.

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