Le réseau international des paysages viticoles
Le réseau international des paysages viticoles est en fait un label. C’est une marque de reconnaissance internationale de la qualité des paysages viticoles d’un territoire. Ainsi, quel territoire choisir pour votre séjour œnotouristique ? Comment est-il possible pour un territoire d’adhérer à ce label ? Tout d’abord, nous allons aborder quelques grandes lignes historiques des paysages culturels. Car la reconnaissance du paysage n’est en fait pas très ancienne… Ainsi nous comprendrons mieux la démarche de labellisation des Paysages Viticoles. Puis nous présenterons un membre appartenant à ce réseau international des paysages viticoles : le Grand Pic Saint-Loup !
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Une quête d’excellence des paysages culturels
La prise en compte du paysage se développe en Europe depuis le 18e siècle. Le regard des peintres, des écrivains, la naissance du tourisme, tous ces éléments font naître une certaine approche sur le paysage. Depuis, de nombreux textes ont contribué à la protection des sites et des paysages. Tout d’abord, en 1993 en France, apparait la loi Paysage. C’est une loi visant à protéger et à mettre en valeur les paysages : naturels, urbains, ruraux, banals ou exceptionnels. Puis, toujours en 1993, lors d’un séminaire international à la Chaud de Fonds (dans le Jura), le Comité du Patrimoine Mondial a décidé de créer une nouvelle catégorie dans la liste des biens de l’humanité. Il s’agit de la catégorie des paysages culturels.
Définir un paysage culturel ?
Un paysage culturel se définit comme étant l’interaction entre l’homme et la nature, et notamment, les paysages évolutifs et vivants, qu’ils soient ruraux, mixtes ou industriels.
Valoriser & protéger notre patrimoine pour ne pas qu’il disparaisse …
Le paysage culturel dans une optique de développement durable !
En 2000 à Florence en Italie, le Conseil de l’Europe signe la convention européenne du paysage. Ainsi la notion de paysage culturel poursuit son chemin en Europe. Cependant, la convention européenne du paysage se place alors dans une optique de développement durable. En effet, elle reconnait l’importance du paysage, exceptionnel ou non, pour la qualité de vie des populations. Le paysage participe de manière importante à l’intérêt général. Sur les plans culturel, écologique, environnemental et social, il constitue une ressource favorable à l’activité économique d’un territoire.
Le réseau international des paysages viticoles
Le label Réseau International Paysages Viticoles ou « Charte de Fontevraud » souligne la qualité des paysages viticoles d’un territoire.
Un outil au service du développement durable des territoires
De plus, tous les acteurs de ces terroirs viticoles sont réunis et engagés sur un plan d’action pour gérer la dimension de paysage. Donc, cela concerne les collectivités locales, le ou les syndicats de producteurs, opérateurs économiques, culturel et touristique, universités et laboratoires, etc. Et c’est à à partir d’un diagnostic paysager qu’ils établissent un plan d’action et une conduite commune. Cependant, l’optimisation de la production viticole et la gestion environnementale sont au cœur de la concertation. Aussi, l’idée est d’associer des offres culturelles et touristiques innovantes dans une logique de développement durable.
Le label prouve les engagements du territoire sur :
→ La connaissance des paysages viticoles dans leurs dimensions esthétiques, culturelles, historiques et scientifiques.
→ L’échange entre les différents métiers et partenaires de la filière vinicole, afin de renforcer la capitalisation des savoir-faire et leurs transmissions.
→ La préservation des aires viticoles et de leurs patrimoines.
→ La valorisation des paysages !
Donc il s’agit d’un réseau qui a pour objectif de mettre en collaboration tous les acteurs des territoires de vignobles. Ensemble, ils s’engagent dans des actions communes de gestion paysagère. Ces objectifs sont associées à des offres culturelles et touristiques innovantes.
Le Grand Pic Saint-Loup : membre du réseau
Au total sept territoires adhèrent à ce label et sont d’excellentes destinations pour pratiquer le slowtourisme :
– Le Val de Loire,
– Château-Chalon,
– Côte méridionale de Beaune,
– Lavaux,
– Costières de Nîmes,
– Brouilly & Côte de Brouilly
– Grand Pic Saint-Loup.
Le Grand Pic Saint-Loup : 6 entités paysagères viticoles de qualités se distinguent !
Pour en savoir plus, vous pouvez contacter : l’Institut Français de la Vigne et du Vin
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