Tourisme Durable

Tourisme : 3 exemples de problématiques environnementales

1. Le réchauffement climatique, une menace pour certaines destinations touristiques

 

Alors que le tourisme est en pleine expansion, certaines destinations emblématiques pourraient être amenées à disparaitre.

Selon la Convention-cadre des Nations Unies, le changement climatique est un changement du climat provoqué directement ou indirectement par toute activité humaine. Elle modifie alors la composition de l’atmosphère de la Terre. L’impact sur l’environnement de ce réchauffement climatique et l’intensification de l’activité humaine menacent certaines destinations touristiques. Dont certains sites classés au patrimoine de l’UNESCO tels que l’atoll d’Aldabra, le Machu Picchu ou encore la Grande Barrière de Corail. Sur les 241 sites classés au patrimoine mondial de l’humanité, 62 sont menacés de disparition contre 35 en 2014, ce qui démontre une nette augmentation du risque.

 

Les écosystèmes en danger

L’écosystème de la Grande Barrière de Corail risque de totalement disparaître à cause d’un phénomène de blanchissement des coraux.

Le réchauffement climatique entraîne la fonte des glaciers et la montée des océans, avec une hausse du niveau de l’eau de 1 mètre prévue d’ici 2100, ce qui met en péril certaines des destinations les plus prisées au monde. Ainsi, les archipels des Seychelles et des Maldives, les îles Salomon, Madagascar ou encore Venise risquent de disparaître sous les eaux.

De plus, la grande teneur en sel de l’eau perturbe grandement les écosystèmes de certains lieux mythiques comme le parc naturel des Everglades en Floride ou les Sundarbans dans le détroit du Gange.

 

Adieu manteau neigeux

Le réchauffement climatique perturbe également les zones de montagne et le tourisme d’hiver. En effet le réchauffement des températures provoque une diminution du manteau neigeux pouvant entraîner à terme la disparition des stations de sports d’hiver de basse montagne.

 

En conclusion, le réchauffement climatique provoquera avec le temps la modification voire la disparition de nombreuses destinations touristiques. Bien que des mesures aient été prises pour lutter contre ce phénomène, l’intensification de l’activité touristique dans ces zones ne facilite pas la tâche.

 

2. L’impact du tourisme sur la faune et la flore marines

 

Selon l’UNESCO, les activités comme les pratiques agricoles, le développement de zones portuaires, la construction de barrages sur les rivières ou le tourisme côtier sont des sources de pollution marine. Elles menacent les côtes et les habitats marins.

Les bénéfices économiques du tourisme

Pour GreenPeace, il n’est évidemment pas question de nier les bénéfices économiques du tourisme  pour les régions qui l’accueillent. Cependant, nous ne pouvons pas nier le rôle majeur qu’il a joué dans la dégradation de l’environnement marin et côtier.

Le développement rapide des côtes et la mise en tourisme de celles-ci ont été encouragés par les gouvernements des pays méditerranéens pour répondre à la demande touristique.

Ce développement et le tourisme de masse qui a suivi sur les côtes ont engendré de graves problèmes de pollution du bassin méditerranéen. Il est l’un des bassins semi-fermés les plus pollués au monde.

 

Urgence : les déchets  aquatiques

L’Unesco rappelle : ces déchets aquatiques sont à 100% d’origine humaine et sont constitués à 80% de matière plastique. Selon une étude menée par la fondation Ellen McArthur, on estime qu’en 2050 il y aura plus de matière plastique que de poissons dans les mers et les océans. Cette pollution des mers et des océans a un impact profond sur toute la vie aquatique.

Les déchets plastiques causent la mort de plus d’un million d’oiseaux marins et de plus de 100 000 mammifères marins chaque année !

 

Le “Whale Watching”

Le tourisme autour des mers et des océans se pratique aussi avec le “Whale Watching”. Le principe est d’observer des baleines dans leur milieu naturel. Comme pratiquement tous les autres organismes marins, les baleines ont souvent été impactées par l’activité des hommes. Le “Whale Watching” se traduit par “l’observation des baleines” mais ce phénomène concerne aussi d’autres mammifères marins ou cétacés. Et l’IWC (International Whaling Commission) l’a maintenant interdite soulignent les biologistes marins K. Kaschner et D. Pauly.

Les lecteurs de cet article ont aussi lu :  L'acculturation dans le tourisme : vers un monde homogénéisé

Selon A.S Tassart, en Islande,  les tour-opérateurs proposent d’observer des baleines de Minke au large de l’île nordique. Une étude a révélé que cette activité au plus près des animaux a des conséquences sur leur prise de nourriture et sur l’énergie qu’ils dépensent. En effet, en présence des navires d’observation, les cétacés cessent de se nourrir et se déplacent. Ils perdent donc de l’énergie qu’ils ne récupèrent pas en mangeant. « Au total,  c’est 60 % d’énergie brute qui est dépensée en plus par l’animal lors d’une séance de whale watching. »

Fort heureusement les spécimens ne sont que très peu exposés individuellement. Chaque baleine de Minke reste en présence des navires seulement 428 minutes dans sa vie. Pas assez de temps donc pour que les effets délétères soient irréversibles. De prochaines études devront donc se concentrer sur les espèces qui ne migrent pas.

 

Finalement, les déchets aquatiques constituent des «leurres» pour la faune marine qui les confond avec leurs proies habituelles. Les déchets seront-ils les nouveaux poissons dans nos mers et océans?

 

3. Entre Pollution et Parisiens

 

La capitale de la France est connue pour ses différentes formes de tourisme et attire les voyageurs tant pour ses musées que pour le shopping. Mais Paris est aussi connue pour être une ville polluée.
Les Parisiens comme les touristes se plaignent de la pollution, que ce soit la pollution de l’air ou pollution à terre.
 

 

Afin de diminuer la pollution à Paris, des chercheurs ont mis en place quelques solutions afin d’améliorer l’air.

Une piétonisation a été mise en place en août 2016 dans certains endroits de Paris, la circulation alternée a été choisie ainsi que les transports en commun gratuits, lorsque le niveau de pollution devient trop élevé.

Ainsi, on peut remarquer une diminution de la pollution dans certains endroits de Paris, tels que les Quais interdits à la circulation.

D’après le journal Le Parisien, il y a une baisse de 25% depuis 2016 au centre de Paris. On remercie Vice.com qui a interviewé des touristes étrangers à Paris concernant la pollution afin de savoir s’ils ont remarqué des pics de pollution.

 

 

 

En voici un florilège…

Un jeune homme venant de San Francisco déclare que son pays est beaucoup plus pollué que Paris, il a l’habitude des nuages.
D’autres considèrent qu’il y a tellement d’activités à faire dans Paris ! Ils ne font donc absolument pas attention à la pollution.
Certains touristes pensent même que de ne pas venir à Paris à cause de la pollution serait une erreur.

En tant que parisiens, nous vous invitons à profiter des activités touristiques de notre ville. Et ne vous arrêtez pas au seul critère de pollution !

Enjoy your best in Paris !

 

 

 

 

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